L’Église Saint-Pierre-de-La Vernière, située aux Îles-de-la-Madeleine, est un monument religieux emblématique du patrimoine québécois. Voici un portrait détaillé de cette église remarquable :
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Construite entre 1872 et 1881, avec des agrandissements majeurs réalisés de 1900 à 1903sous la supervision du curé Jérémie Blaquière.
Elle est la seconde plus grande église en bois en Amérique du Nord, témoignant de l’ambition de son curé d’en faire le plus grand temple catholique des Îles-de-la-Madeleine.
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De style néogothique, elle présente un plan en croix latine avec une nef à trois vaisseaux, un transept et un chœur entouré d’une sacristie formant un déambulatoire.
Sa façade est dominée par une tour-clocher octogonale surmontée d’une flèche.
L’intérieur se distingue par une fausse voûte d’ogives, des piliers fasciculés et une riche ornementation en bois.
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Construite principalement en bois, avec des éléments tels que les fenêtres en arc brisé et les contreforts caractéristiques du style néogothique.
La légende raconte que du bois provenant de naufrages aurait été utilisé pour sa construction.
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C’est la plus ancienne église encore existante aux Îles-de-la-Madeleine.
Elle a été classée « Bien culturel exceptionnel du Québec » en 1992.
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Représentative de l’architecture néogothique des Maritimes, elle se distingue par son volume imposant et ses éléments rares comme la sacristie déambulatoire.
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Son décor intérieur, complété en 1914, reflète l’influence acadienne et maritime avec des motifs récurrents en arcs brisés dans le lambris, les bancs et les garde-corps.
Située au 1329 chemin de La Vernière, sur l’île du Cap-aux-Meules, elle surplombe le golfe du Saint-Laurent et est entourée d’un cimetière historique.
L’église demeure un lieu de culte actif avec des horaires réguliers pour les messes.
Elle est également ouverte aux visiteurs tous les jours pour ceux souhaitant découvrir son architecture et son histoire ou profiter d’un moment de recueillement.
L’Église Saint-Pierre-de-La Vernière est non seulement un chef-d’œuvre architectural, mais aussi un symbole fort de l’histoire religieuse et culturelle des Îles-de-la-Madeleine.
